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CANAL DE NANTES A BREST

(DE REDON A PONTIVY)

Canal de Nantes à Brest (Nantes à Redon)
Canal de Nantes à Brest (Pontivy - L'Aulne canalisée)
Lac de Guerlédan - L'assec
 
La Butte Rouge (Écluse Des Bellions)

 

 
  Nous quittons le port de Redon, après avoir franchi l'écluse des Bateliers et le pont-tournant. Ce pont construit, par les Chemins de Fer de l'Ouest, en 1885, permettait de relier la gare au bassin à flot. Le train, les charrettes et les piétons l'utilisaient. C'est le seul conservé sur le canal de Nantes à Brest, témoin du passé fluvio-maritime de la ville.

Le long de l'Oust canalisée, nous passons sous de nombreux ponts routiers et ferrés. Nous remarquons des anciennes culées percées d'une entrée.

 
 

Au PK 101.5, Simonszand, notre bateau, oblique à 90° sur l'Oust, laissant sur notre gauche le barrage de la Potinais. De là, celle-ci se jette dans la Vilaine au sud de Redon près du village d'Aucfer.

Nous trouvons une place de stationnement, presque en face de l’Île aux Pies et son chapelet d'îles, emplacement très prisé des plaisanciers. La base de loisirs, toute proche, attire de nombreuses familles, pour pratiquer le canoë, le kayak ou un mixte d'accrobranche et d'escalade unique en Bretagne.  
  Nous arrivons à un carrefour qui permet de rejoindre l'Aff qui conduit à Glénac et à la Gacilly. Chaque année, depuis 2004, un festival photo attire de nombreux visiteurs, beaucoup y vont en bateau. Nous prenons à gauche, vers Malestroit et Josselin...
... le canal en franchissant l'écluse la Maclais N°19. Toute maison habitée par des agents des Canaux de Bretagne est un régal pour les yeux.  
  Après une longue ligne droite de près de cinq kilomètres, ombragée et verdoyante, nous arrivons sur l'Oust par la porte de garde Limur N°20.
Des bâtis en granite, musoirs, enserrent les têtes de rive de certains ruisseaux comme celui des Fourgerêts.  
  La halte de Pont d'Oust est complète, nous en profiterons lors de notre retour pour y faire escale et dîner au restaurant La Ciboulette
Peu après cette base, nous rencontrons, sur l'eau, de drôle d’oiseaux, tantôt des flamands roses, tantôt des cygnes transportant sur leur dos des familles entières pédalant : le père, la mère et jusqu’à quatre enfants.  
  Nous apercevons le barrage du moulin de la Née. Je me souviens y être venu en 2018 lorsque j'étais capitaine au port de Redon. De très bons souvenirs d'une écluse fleurie avec des œuvres artistiques créées par l'éclusier. A nos appareils photo !
Surprise : le plateau de l'écluse et ses abords ont perdu leurs objets artistiques. Renseignement pris, l'éclusier est parti en retraite...  
  Notre guide fluvial, nous indique qu'un château est visible en rive gauche. Effectivement nous pourrons apercevoir une toute petite partie de la Luardaye.
Nous passons devant la base Locaboat de Saint Martin-sur-Oust, pas une Pénichette à quai, je m'en réjouis en cette période difficile de la pandémie de la Covid. Au-dessus de chaque arche des bacs à fleurs, nous offrent une touche de couleur.  
  Un ponton, pouvant accueillir deux bateaux, nous invite à venir acheter des produits de la ferme de La Grange aux Moines.
L'Oust est très agréable à naviguer, il suffit de respecter les balises soit vertes, soit rouges et même parffois un chemin d'eau est tracé entre des vertes et des rouges.  
 

En amont du pont de Saint Congard, une halte est aménagée, proche d'un terrain de camping, elle permet de rejoindre le bourg.

Juste avant de prendre l'écluse de Foveno, sur le bras de l'Oust, nous remarquons presque caché par la végétation l'usine Entremont, le numéro un mondial du fromage à pâte pressée cuite.  
  Puis nous rentrons dans les faubourgs, très fleuris, de Malestroit "petite cité de caractère".

La halte de Malestroit fait face à un parc arboré, l'île La Hataie, où il fait bon flâner. On se souviendra qu'au 16ème siècle deux écluses à sas, parmi les premières de France, permirent de relier Redon à Malestroit dont l'activité pris son essor.

 
  Au cours de la promenade à travers la ville, vous remarquerez de belles maisons du 15ème siècle, à pans de bois ou en schiste au nom évocateur comme celle de la truie qui file ou maison des singes. Les célèbres Lapins Crétins ont élu domicile dans la première. Tout leur univers est décliné dans la boutique.

Au gré de vos pas, d'étonnantes maisons abordent de singulières figurines évoquant les fabliaux du Moyen-Âge. Un peu plus loin, un bateau le "François Virginie", nous rappelle qu'un navigateur solitaire, Roger Plisson, fit le tour du monde en 18 mois du 12 novembre 1967 au 10 mai 1969.

 
 

L'écluse Malestroit N°25, couverte de fleurs, nous permet de poursuivre notre voyage. En amont nous passons devant la maison de l'Eau et de la Pêche, un résumé de toute la vie de la rivière Oust.

Le pont de l'écluse de garde La Née N°27 a dû décoiffer plus d'un bateau entraînant parasol et autres dans les eaux. En amont, la vieille rivière rejoint par de nombreux méandres Malestroit.  
 

Nous passons sous de nombreux ponts-rails tous calqués sur le même modèle que celui de la Bagotaie.

Deux pontons, un en aval et un en amont du pont du Roc-Saint-André, un ouvrage à onze arches, permettent d'aller visiter ce petit village. Le premier est situé face à un camping insolite. Ici, on remonte le temps dans les années 30, 50 et 60 avec des caravanes rétros.  
  Dominant le ponton amont, vous pourrez admirez l'église et à ses pieds une grotte avec une statue de la Vierge. Pour le pain frais et les viennoiseries pas besoin de vélo, un chemin vous y conduit rapidement.
Passé l'écluse de Montertelot N° 29 nous arrivons à l'ancien quai marchand, connu pour être un endroit agréable. Michel, l'éclusier, est artiste mais aussi sonneur. Radio-canal nous l'ayant chuchoté, nous avons eu droit à entendre un morceau lors de notre passage.  
  Ce petit village est jalonné par des maisons typiquement bretonnes garnies de fleurs à profusion, la fontaine Saint Laur ainsi que des croix et calvaires.
Au rythme du canal, nous remontons tranquillement l'Oust canalisée, profitant du bocage qui nous entoure. Au détour d'un méandre, surprise : un cultivateur a emballé ses bottes de fourrage dans du plastique au couleur jaune, noire, rose, un vrai tas de chamallows.  
 

Chaque écluse possède sa chute d'eau et son moulin. Sur celui de Blond N° 30 un trompe-l’œil, une roue à aubes, rappelle son passé.

Celui de Carmenais N° 32 est spécialisé dans la fabrication de farine de sarrasin, de blé noir, de seigle, etc... pour satisfaire le goût de leurs clients gourmets.  
  L'écluse de Josselin N° 35 nous conduit à la halte sous le château. Une autre est aménagée en rive droite face au faubourg médiéval de Sainte-Croix où nous découvrirons une chapelle et des maisons à pans de bois.
Au-dessus de l'Oust l'imposante façade, avec ses trois tours à toiture conique et ses mâchicoulis, du splendide château-fort s'y reflète.  
 

La façade, côté jardin, au gothique flamboyant et renaissance bretonne se laisse découvrir grâce à notre guide, nous faisant remarquer chaque détail, comme un écoulement des eaux qui se fait par des tuyaux en pierre sculptée représentant
des dragons ou des crocodiles, une galerie où se répète cinq fois la lettre A, à chaque fois couronnée.

Nous ne pourrons visiter que le rez-de-chaussée dont le grand salon dominé par une cheminée monumentale, avec la devise des Rohan : A PLUS*. Le château est toujours habité par la famille de Rohan. Le châtelain est fier de son ancêtre Guy de Chabot resté célèbre pour son fameux "coup de Jarnac"

 

*Signifie Sans plus, c'est-à-dire sans supérieur

 
 

Nous visitons le parc et le musée, attenant, des poupées et jouets, une collection Rohan. Un ensemble exceptionnel de poupées japonaises est disposé sur un hinadan* Un peu plus loin une collection de Barbie avec des habits de travail, jadis ces métiers étaient occupés par des hommes.. Des jouets rappelant notre enfance, train électrique JEP, JOUEF, des automobiles télécommandées, des Dinky Toys et même une maquette de Concorde de 1976.

* Estrade à plusieurs niveaux, les poupées représentent des personnages de la cour impériale, époque Heian

Nous flânons dans la vieille ville, quelques bars avec terrasse, des vieilles maisons à pans de bois dont une datée de 1538 la plus ancienne de la ville. Mais aucun commerce de bouche exception faite d'une boulangerie. C'est vraiment navrant !

 
 

Nous reprenons notre ascension vers le bief de partage. Le deuxième de ce canal qui en comportait trois lors de sa construction. Petite nouveauté, les écluses ne sont plus commandées par des boîtiers avec boutons. L'éclusier tourne les manivelles des vantelles et il en est de même pour ouvrir les portes.

 

 

À l'écluse le Rouvray N°38, une longue passerelle enjambe l'écluse et la rivière avec son déversoir. Suite à un appel à projet, l'Association halage et attelage fait revivre la maison éclusière.

 
  Dans le même bief, deux maisons flottantes, offrent une expérience atypique sur l'eau. Ti War An Dour (maison sur l'eau) compléte leur offre avec des bateaux électriques et des vélos au départ de Josselin.
Une borne nous renseigne, nous sommes bien sur le canal de Nantes à Brest, dans le département du Morbihan.  
 

 

En amont de l'écluse la Tertraie N° 41 une halte est aménagée avec tout le confort, eau et électricité. Cette halte est aussi très prisée des plaisanciers, permettant de faire une pause entre Josselin et Rohan.

 

L'écluse de Cadoret N° 43 est un enchantement, plus on pénètre dans l'écluse plus on découvre cette profusion de fleurs en terre et en pots. L’éclusière nous annonce sa retraite prochaine. Qu'en sera-t-il du fleurissement ?  
  Au PK 171.5 l'embranchement des Forges est interdit à la navigation. Entre le XVIIème et le XIXème siècle de nombreuses péniches partaient de ce port spécialement aménagé pour acheminer la fonte produite vers l'arsenal de Brest pour la fabrication des canons.
 
 
Jouxtant les maisons éclusières, comme ici à l'écluse la Grenouillère N°46, nous remarquons l'anciens four à pain. On peut imaginer facilement l'important trafic qu'il devait y avoir.  
 

 

"Je ne veux voir qu'une seul balle" a dit le cultivateur !

 

Une maison attire nos yeux, un décor de carte postale, la villa aux ombrelles.
 
  Ici, le chemin de halage est également le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Nous rencontrons ces pèlerins qui rallient Rochefort en Terre après avoir passé la nuit à l'abbaye Notre-Dame de Timadeuc
A l'abbaye dix-huit moines trappistes travaillent. Pas de visite, ouvert seulement aux offices.  
  On se contente de passer voir les jardins et la boutique, puis nous passons l'écluse du même nom N° 50.
Nous rentrons dans Rohan (Roc'Han) et passons devant la chapelle Notre Dame de Bonne Encontre, Vierge protégeant les voyageurs.  
     
 
Le quartier de l'Oust est encore animé mais par des touristes. Le grenier à blé est bien conservé et les anciens ateliers Sohier dont la façade n'a pas changé jouxte un bar terrasse.
     
Le port de Rohan situé dans une darse propose tout le confort attendu avec l'eau et l'électricité offerts.  
  Le bourg offre tous les commerces permettant de regarnir les frigos et d'emmener du pain, pour trois jours. Nous arrivons en vue des échelles d'écluses et seul le village de Saint-Samson pourra vous offrir une dernière escale. Une crêperie située au bord du canal saura vous restaurer.
     
 
Il est toujours plaisant de découvrir une ville, un village en suivant un itinéraire balisé, pour y découvrir les curiosités, c'est ce que nous avons fait ici.
     
Pour entamer ce parcours, de Rohan à Pontivy, nous avons dû anticiper et prévenir 24 heures à l'avance le service navigation 02 97 75 12 45. Un responsable, la veille du départ, passe au port pour nous donner l'horaire de départ, plusieurs bateaux sont montants. La première écluse Saint Samson N°53 est couverte de fleurs. Attention, peu après la passerelle est très basse, en fonction du niveau de la rivière. Chouette plus que 25 sas pour arriver au bief de partage.  
  Juste après l'écluse de Saint Samson N° 53, sur un bras de l'Oust est aménagé un moulin, aujourd’hui résidence privée. Sa particularité, il possède deux roues encore en état de marche. L'une du côté de Saint Samson et l'autre du côté de Saint Gouvry, chaque commune percevait les taxes collectées par le meunier.
À une écluse et deux kilomètres du port de Rohan se trouve la halte de Sain Samson, nous trématons le Stereden, notre voisin au port de Redon.  
     
 
À l'écluse de Kermelin N° 56, nous traversons un rideau de lierre. A notre retour, avec l'accord du service de navigation, je coupe le superflu risquant d'arracher des antennes.
     
  À la sortie de l'écluse Pac-Coh N° 60, un bateau, le Coquill' Art, est à vendre. A la vue du lichen qui se développe dessus, il y a surement du travail en perspective, quant à la coque...
Dans cette section où on passe cinq écluses au kilomètre, chaque petit bief possède un réservoir emmagasinant de l'eau pour faire fonctionner l'écluse. Après l'écluse le Goaffre N°61, un champs de Nénuphars aurait ravi Claude Monet.  
     
 

La maison de l'écluse de Goirbal N°60 est en travaux pour être hors d'eau / hors d'air, prochainement un appel à projets ?

     
  Trop peu de pontons d'attente, nous ferons la pose méridienne dans une écluse. Pour laisser les éclusiers prendre leur repas nous nous arrêtons vers midi pour repartir vers quatorze heures.
Nous serons au bief de partage en fin de journée, mais pour nous rendre compte de ce qu'il nous reste à franchir, nous envoyons "Drone" en reconnaissance. Un chapelet d'écluses nous attend encore.  
     
 
Étonnant, à quoi sert la trappe positionnée, se pliant et dépliant grâce à un ressort, devant les axes de commande des vantelles ? L'éclusier arrive avec une perceuse, la sécurise dans l'encoche et en un appui sur la gâchette, les vantelles s'ouvrent et se ferment sans fatigue. Je n'avais pas encore vu cela sur le réseau V.N.F. !
     
 

À l'écluse de l'Hilvern N°76, nous retrouvons la civilisation. L'association, "Les Amis de la base de loisirs d'Hilvern", anime le site. Le Louarnig Park, implanté derrière la maison éclusière, vous fait découvrir ou redécouvrir les jeux traditionnels bretons Nous aurons la surprise de voir voler des personnes au-dessus du canal avec une tyrolienne de l'Accrobrancherie.

Après cinq heures de navigation, nous franchissons la dernière écluse et à nous le bief de partage.  
     
 
Le barrage de Bosméléac est inauguré en 1832, dans la vallée de l'Oust. La rigole d'Hilvern, indissociable de celui-ci, est longue d'environ soixante kilomètres. Elle fut imperméabilisée par un revêtement d'argile. Mal entretenue, elle sera abandonnée pour l'alimentation du canal. Désormais "à sec" son chemin de halage est une voie verte.
     
Le bief de partage d'Hilvern - Gueltas, long d'environ quatre kilomètres et demi, relie les écluses de Bel-Air N°78 à l'écluse de Keroret N°79 sur un parcours sinueux, bordé d'arbres (hêtres, marronniers, érables, platanes d'orient, peupliers, ormes) afin de réduire l'évaporation.  
  Au PK 195, une inscription attire notre attention. Après nous être amarrés, nous reviendrons pour découvrir le lieu-dit Le Kersignal où siège l'association "Défi Canal"
La halte pour la nuit, au quai très fleuri et dans un lieu paisible, est située à quelques hectomètres de sa fin du bief, côté Est-Ouest. Nous pouvons bénéficier d'électricité, mais attention il n'y a de l'eau que dans le canal.  
 

Nous irons voir l'arrivée de l'eau au PK 196,3. Car, aujourd'hui le maintien de l’alimentation du bief de partage, altitude 129 mètres, se fait par la station de pompage du Porzo sur le Blavet.

La maison éclusière de Keroret N°79, toute fleurie donne le top départ avalant pour Pontivy. Merci à Isabelle Moisan pour cet enchantement.  
 

La première chaîne d'écluses N°79 à 87 (Saint Gérand) comporte neuf écluses,

À la sortie d'une écluse, des paparazzi, Aude et Yoann, nous surprennent. Nous leur donnons rendez-vous à l'écluse d'après et embarquons deux de leurs enfants jusqu'à la suivante, il fallait voir le sourire sur leurs visages.  
  La deuxième chaîne d'écluses N°88 à 99 (Pontivy) en compte douze.
Le four de l'écluse Kerponner N°92 attend comme un fauve pour engloutir sa pâte à pain.  
 

La maison éclusière la Haie N°103 est maintenant un refuge pour randonneurs, le Relais 103. Dommage qu'une tondeuse n'aille pas jusque sur le plateau de l'écluse.

 

L'écluse le Ponteau N°107 déborde de fleurs. Benoît Rommelaere travaillant pour Canaux de Bretagne, (avant il faisait quoi ?) nous confectionne un bouquet qui ornera Simonszand, encore merci. Nous profitons, aussi, pour saluer le professionnalisme de Maelvin, Treveur et Vincent, les vacataires nous ayant accompagnés pour les écluses montantes et avalantes. À une prochaine fois.  
 

Nous avions l’intention continuer notre navigation sur le canal de Nantes à Brest sur la section Blavet, de Pontivy à Pont-de-Lenvos. En 2018 deux écluses étaient inaugurées. Hélas un SMS des Canaux de Bretagne nous annonçe que la section est fermée, le temps d'enlever les embâcles. Le responsable secteur en est désolé.

Après avoir franchi l'écluse Recollets N° 1, la première écluse du Blavet, nous pénétrons dans Pontivy, en passant devant l'ancien hôpital.  
 

Le ponton visiteurs est idéalement placé face à la ville à proximité des commerces autant en rive droite qu'en rive gauche.

 

Face à nous, au quai Niemen, est amarré l'office du tourisme à bord du chaland à moteur La Duchesse Anne. De là, nous partons à la découverte des incontournables.

 
 

Commencez par l'ancienne ville, le Pontivy des Rohan, tout proche. Parcourez la rue du Fil, tortueuse et étroite, qui conserve ses maisons à pans de bois.

Arrêtez-vous sur la place du Martray, en plus du coté festive dû aux ballons multicolores suspendus, nous avons changé d'époque, imaginé les foires et marchés.  
  Tiens quelques gouttes, bien à l'abri de la "maisons des trois piliers"(XVIème siècle) les commerçants continuent les ventes.

Un incontournable : le château construit au XVème siècle ayant appartenu à la famille Rohan. Il fut cédé à la ville, lorsqu'en 2014 une partie d'un mur s'est affaissé. Malgré cela, vous pourrez le visiter sur réservation à l’O. T. En cours de restauration, vous y découvriez des choses étonnantes.

Circuit d'interprétation du patrimoine vieille ville PDF

 
  Nous poursuivons notre visite par Napoléonville. Nos pas nous conduiront devant quelques beaux édifices, l'hôtel de ville, le magasin à fourrage, éloigné du quartier de la cavalerie pour des raisons de sécurité. Puis passant devant la gare et le premier hôtel de la Caisse d’Épargne, nous finirons par l'église impériale Saint Joseph, terminée sous Napoléon III.

Retrouverez-vous sur cet édifice la gargouille qui représente la princesse Eugénie ?

Circuit du patrimoine Napoléonien PDF

 
  Des détails, des trésors cachés se dévoilent aux différentes étapes, comme sur celle de la maison du Sénéchal
Ce personnage masculin pourrait être une représentation du vicomte Jean II de Rohan qui prit une part importante dans le choix du parti général du château, mais saurez-vous le retrouver ?  
  Un clic pour retrouver la liste et le numéro de téléphone des écluses au format PDF
Il était un temps... La Bretagne des canaux en 1985  
     

 

   
Le Blavet s'offre à nous, notre étrave est dans le sens avalant, retrouvez-nous prochainement pour cette descente vers Lorient. À bientôt !
     
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